Jeudi saint

     Une publicité pour une assurance vie promettait un jour à la radio qu’avec elle on ne risquerait jamais de dépendre. Quelle triste promesse… Et pourtant, bien sûr, la dépendance est rude. Combien de personnes âgées craignent de peser trop lourdement sur leurs enfants, combien savent qu’elles ne pourront compter sur personne ? 
      En ces jours, bien des gestes disent que l‘on peut compter sur d’autres : depuis la baguette de pain déposée devant la maison d’une personne plus vulnérable au dévouement des soignants, en passant par tous les services proposés, pour garder un enfant, pour offrir un espace d’écoute… Même ceux qui sont en première ligne et donnent tant d’eux-mêmes savent pouvoir compter sur des solidarités discrètes pour les soutenir. 
     Ce jeudi saint, la plupart d’entre nous ne pourront pas célébrer la Cène. Mais nous redécouvrons que dans le geste par lequel Jésus lave les pieds de ses disciples, le mystère de l’Eucharistie resplendit : Jésus se donne dans un geste d’ordinaire réservé aux esclaves. Mais ce geste est encore tout enveloppé de l’amour qu’il a lui aussi accueilli quelques jours auparavant, ce parfum précieux gaspillé follement par Marie, la sœur de Lazare. Jésus donne parce qu’il reçoit : d’une femme compatissante dont l’amour le touche, et plus encore à la racine de tout amour, de son Père qui le comble de tendresse. 
     Ce geste si beau n’a pourtant rien d’irréel : il parle de l’embarras de Pierre qui a du mal à se laisser aimer, il accueille la trahison entrevue chez Judas, il connaît déjà la déception des disciples, tout ce qui fait si mal quand il s’agit de risquer vraiment la confiance en l’amour des autres. Tout cela, il le traverse, le remplit d’une lumière secrète, et l’emporte dans la confiance vers son Père. 
      En ce jour, Jésus qui se donne devient le fondement sûr de tout ce que nous cherchons à vivre du don de nous-mêmes, de l’abandon à d’autres. Il ne nous épargne pas la traversée de la souffrance. Mais il nous assure qu’en lui l’amour est vainqueur. Dès aujourd’hui et dans l’attente de l’aube de Pâques. 
Bonne semaine sainte ! 
    

De l’évangile selon saint Jean au chapitre 13 versets 1-20

 

      Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.

     Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : «Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : «Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
     
     Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : «Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
     Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.  Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

Pour méditer l’Evangile : Jésus se met à genoux

   

 Il y a dans l’attitude de Jésus quelque chose de très solennel. Jésus pose chaque geste. Il faut cinq versets pour comprendre ce qu’il va faire : laver les pieds de ses disciples. Quel paradoxe ! A l’heure où Jésus passe de ce monde à son Père, à l’heure où Il livre sa dernière parole, Jésus prend tout son temps pour un geste, le geste du serviteur. Il veut ainsi en montrer toute la profondeur : par là, il nous laisse l’ultime commandement, il nous appelle à aimer. Il nous appelle, « non pas à aimer Dieu dans l’abstrait (…) Il s’agit d’aimer l’homme, tout l’homme », dit Maurice Zundel.
     Comment Jésus nous apprend-il cela ? En nous donnant l’exemple (Jn 13, 15), et c’est une béatitude : « heureux êtes-vous si vous le faites » (Jn 13, 17).
     Jésus se met à genoux. Il renverse toutes nos représentations pyramidales, toutes nos grandeurs, toutes nos illusions, et il nous conduit, doucement, à l’apprentissage de la vraie grandeur. Si lui, le Seigneur et le Maître, se fait serviteur et nous appelle à faire comme lui, c’est pour que nos relations ne se mesurent plus en termes de supériorité ou d’infériorité.
     Jésus se met à genoux. Il s’abaisse, comme devant la femme adultère. Il regarde autrement, d’un autre point de vue, à un autre niveau. « Pour admettre ce geste, il faut renoncer à voir Dieu comme une grandeur extérieure ; il faut comprendre que la suprême grandeur de Dieu, c’est son humilité, c’est sa charité, c’est son dépouillement, c’est son amour illimité » Maurice Zundel.
      Jésus se met à genoux. Par ce geste, il nous convoque à une nouvelle dimension dans la relation : celle de la profondeur, de l’intériorité. Il n’est plus question de rapports de force ou de domination, mais de se savoir habités par la même Présence. La plus belle et la plus grande dignité de l’homme, c’est d’être image de Dieu, enfant du Père.
     En ce jour, nous contemplons Jésus qui a pour chacun un amour immense. Il nous révèle que nous sommes tabernacles et missionnaires de cet amour. Puisse l’Esprit nous le rappeler sans cesse, pour que nous ayons pour nos frères, pour nos sœurs, une vraie charité, la charité même du Christ qui donne sa vie pour nous.
   “C’est moi qui te servirai” 
      « Ayez en vous les sentiments du Christ Jésus » : « lui qui est de condition divine », égal à Dieu par nature, puisqu’il partage sa puissance, son éternité et son être même, il a rempli l’office de serviteur « en s’humiliant lui-même et en se faisant obéissant à son Père jusqu’à la mort, et la mort de la croix ». On pourrait considérer comme négligeable qu’étant son Fils et son égal, il ait servi son Père comme un serviteur ; mieux que cela, il a servi son propre serviteur plus qu’aucun autre serviteur. Car l’homme avait été créé pour servir son Créateur; quoi de plus juste pour toi que de servir celui qui t’a fait, sans qui tu ne serais pas? Et quoi de plus heureux que de le servir, puisque le servir, c’est régner ? Mais l’homme a dit à son Créateur : « Je ne servirai pas. »
     « Eh bien, c’est moi qui te servirai ! dit le Créateur à l’homme. Mets-toi à table ; je ferai le service ; je te laverai les pieds. Repose-toi ; je prendrai sur moi tes maux ; je porterai toutes tes faiblesses. Si tu es fatigué ou chargé, je te porterai, toi et ta charge, afin d’être le premier à accomplir ma loi : « Portez les fardeaux les uns des autres ». Si tu as faim ou soif, me voici prêt à être immolé pour que tu puisses manger ma chair et boire mon sang. Si on t’emmène en captivité ou si on te vend, me voici ; rachète-toi en donnant le prix que tu tireras de moi ; je me donne moi-même comme prix. Si tu es malade, si tu crains la mort, je mourrai à ta place, pour que de mon sang tu te fasses un remède de vie. »
     Ô mon Seigneur, à quel prix tu as racheté mon service inutile ! Avec quel art plein d’amour, de douceur et de bienveillance tu as récupéré et soumis ce serviteur rebelle, en triomphant du mal par le bien, en confondant mon orgueil par ton humilité, en comblant l’ingrat de tes bienfaits ! Voilà, voilà comment ta sagesse a triomphé.
      Du bienheureux Guerric d’Igny au XIIe siècle – 1er Sermon pour les Rameaux (trad. SC 202, p. 165s rev.)
    
   

Quand les pèlerins se laissaient laver les pieds

   
   
     Vous ne l’avez probablement jamais remarqué. D’abord, il a longtemps été caché sous les fameux portiques qui protégeaient le grand tympan avant sa restauration, et qui faisaient un bruit … remarqué … à chaque fois que quelqu’un passait par cette porte. Puis il a été un temps à découvert : une sorte de dénivelé juste après la porte à gauche du grand tympan. Il y avait d’ailleurs un écriteau invitant à la prudence pour ne pas se laisser surprendre par ce dénivelé qui provoquerait la chute… 
     Il est probable qu’il ait été bien plus profond avant l’intervention de Viollet-le-Duc qui restaura la basilique. C’était en réalité un bassin. Evocation symbolique du baptême, disent certains. D’ailleurs, le narthex est le lieu où se tenaient ceux qui demandaient le baptême. Ou peut-être, un  bassin où les pèlerins se laissaient laver les pieds avant d’entrer dans la nef. On sait que ce geste se faisait dans d’autres abbayes. A Cluny, six moines, et ce pouvaient aussi être des prêtres parmi eux, étaient désignés chaque jour pour laver les pieds des pèlerins. 
    Vous n’aviez probablement jamais remarqué ce bassin. Mais personne ne quitte Vézelay sans avoir au moins regardé, juste au-dessus de cette même porte, le tympan nord. Il représente les disciples d’Emmaüs : le Christ ressuscité se laisse accueillir comme un pèlerin par des pèlerins désemparés. Puis il rompt le pain et disparaît à leurs regards. 
     Un bassin presque invisible pour laver les pieds meurtris des pèlerins. Et au-dessus, la représentation du Christ qui se laisse reconnaître en acceptant de recevoir l’hospitalité de deux amis perdus. Le lavement des pieds, concret, et très humble et l’Eucharistie par laquelle le Ressucité se manifeste.
     Aujourd’hui, le pèlerin que nous sommes peut lui aussi passer cette porte, en se laissant laver et servir par le Christ qui se manifeste discrètement. En recevant de tout nous-mêmes l’amour qu’il nous donne, par nos frères, pour pouvoir un jour le répandre à notre tour, dans l’action de grâces.

Office de nuit

     Le jeudi saint ne s’achève pas avec la célébration de la Cène, mais par l’office de nuit. Jésus va être livré. Comme les disciples, nous restons à distance, dépassés par ce combat que Jésus livre en se remettant à son Père. Mais pourtant, en lui, nous puisons la force nécessaire pour nos propres combats.
     Nous entendons d’abord des extraits du discours des adieux, dans l’Evangile selon Saint Jean, où Jésus, à l’heure de souffrir, offre à ses disciples toute la tendresse et toute la paix qu’il puise déjà en son Père.

De l’évangile selon saint Jean au chapitre 14 versets 27-31

 

     

 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne.
      Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.
      Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. Levez-vous, partons d’ici.
  L’office de nuit se poursuit avec le chant de la grande prière de Jésus à son Père, au chapitre 17 de l’Evangile selon saint Jean, et par une longue prière d’intercession pour le monde entier.  
     Pour prolonger avec nous votre prière, vous trouverez ici le chant de l’Evangile et le texte de la prière d’intercession, pour rejoindre tous ceux qui souffrent en cette nuit.  

Les grandes litanies de la nuit

Pour ton Église qui t’attend dans la nuit de ce monde comme son Époux, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour elle, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour ton peuple Israël selon la chair, qui écoute ta Parole dans la nuit, en espérant l’aurore de ton Royaume, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour lui, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour tous ceux qui te cherchent dans la nuit comme à tâtons, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour ceux qui luttent contre la pandémie dans la nuit de la fatigue et de la peine pour ceux qui meurent dans les ténèbres de l’angoisse et de la solitude et pour leurs proches qui ne peuvent les entourer à l’heure de leur passage vers le Père Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour lui, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour ceux qui fuient leur pays dans l’incertitude de la nuit, pour les exilés, les immigrés qui vivent loin de chez eux, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les terroristes, pris dans les ténèbres de l’idéologie et du fanatisme, pour les hommes qui veillent dans la nuit au service de la protection des populations, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour nos frères que l’on persécute en ton nom et qui se cachent la nuit pour te prier, pour leurs persécuteurs aveuglés par la haine et qui ne savent pas ce qu’ils font, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour tous ceux qui ne nous aiment pas et que nous ne savons pas aimer, pour nos ennemis et pour tous ceux qui nous veulent du mal, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les malades, pour ceux qui sont dans les hôpitaux et qui passent la nuit dans la souffrance, pour ceux qui agonisent et meurent en cette nuit, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les angoissés qui ne trouvent pas le sommeil et dont la nuit est interminable, pour ceux qui sont tentés de se suicider et qui luttent dans la nuit, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les prostituées que l’on humilie dans l’obscurité de la nuit, pour ceux qui sont pris au piège du vice ou de la drogue dans les ténèbres, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour ceux qui sont en prison, pour ceux que l’on torture et que l’on dégrade dans le secret de la nuit, pour les condamnés à mort qui attendent la nuit de leur exécution, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les pauvres sans abri, pour ceux qui errent dans la nuit et qui n’ont plus d’espérance, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour ceux qui connaissent les ténèbres de la solitude, pour les personnes âgées qui souffrent et s’éteignent dans la nuit, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les hommes et les femmes dans la nuit de la dépression, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les petits enfants dans le sein de leur mère, pour ceux qui ne verront jamais le jour, pour les couples qui hésitent à garder un enfant, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les femmes qui mettent au monde leur enfant en cette nuit, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour les habitants de notre village, de notre diocèse, de notre pays, pour nos frères, nos parents et nos amis que tu protèges en cette nuit, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour le Pape François, pour notre évêque Hervé et tous les évêques, pour les prêtres, les diacres, et tout le peuple chrétien, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Pour nos frères défunts qui ne sont pas encore entrés dans la lumière de ta gloire, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour eux, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Et pour nous pécheurs, qui, dans la nuit, avançons vers la lumière de ton jour sans déclin, Seigneur Jésus, par la nuit de ta Passion où tu as souffert pour nous, nous te prions.

Kyrie eleison, kyrie eleison, kyrie eleison

Liturgie chorale du peuple de Dieu avec des adaptations

   
 Nous espérons que ce lien de prière vous aidera à vous laisser conduire jusqu’à la joie de la résurrection ! Nous vous donnons rendez-vous vendredi. 
     Bien fraternellement, 

 

   les frères et soeurs de Vézelay

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